Sensations
Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :
Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l’amour infini me montera dans l’âme,
Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, – heureux comme avec une femme.
Arthur Rimbaud
Mars 1870
Arthur, mon Amour
Un ciel rose a repeint du Baou les sentiers
Pour vénérer des yeux sur la mousse menue
L'arbousier enlacé d'une ombre jusqu'aux pieds
Amant inséparable de la nature nue
Et renait le grandiose comme un défi au rien
Les oiseaux se sont tus et l'harmonie de l'âme
Se berce au vent des fleurs d'un printemps bohémien
Qui soulève d'Amour le parfum d'une Femme
Paule
13 Avril 2024
Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :
Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l’amour infini me montera dans l’âme,
Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, – heureux comme avec une femme.
Arthur Rimbaud
Mars 1870
Arthur, mon Amour
Un ciel rose a repeint du Baou les sentiers
Pour vénérer des yeux sur la mousse menue
L'arbousier enlacé d'une ombre jusqu'aux pieds
Amant inséparable de la nature nue
Et renait le grandiose comme un défi au rien
Les oiseaux se sont tus et l'harmonie de l'âme
Se berce au vent des fleurs d'un printemps bohémien
Qui soulève d'Amour le parfum d'une Femme
Paule
13 Avril 2024